dimanche 23 novembre 2008

Dans quelle mesure McCain n'était pas G.W. Bush ?

Surnommé "McSame" par les démocrates pour souligner sa continuité avec le président sortant, l'assimilation de McCain à Bush semble rapide. A l'heure du triomphe de son adversaire, McCain aurait-il pu être le président du changement ?

"Je ne suis pas George Bush. Si vous souhaitiez l'affronter, il fallait vous présenter il y a quatre ans" répond John McCain à Barack Obama lors du troisième débat télévisé. Pendant toute la campagne, le sénateur de l’Arizona a dû se démarquer du président sortant, ne pouvant s’appuyer sur le bilan de ce dernier, alors que son rival ne cessait de souligner ces liens. Dans quelle mesure l’association Bush-McCain se justifie-t-elle ?

Lire la suite de l’article, sur contre-feux.com :

http://www.contre-feux.com/debats/internationald/et-si-lelection-dobama-ne-changeait-rien/dans-quelle-mesure-mccain-netait-pas-gw-bush.php

mercredi 5 novembre 2008

lundi 3 novembre 2008

Quantum Of Solace


Dans ce « Canada Bond », vous aurez droit à l’univers de Bond (voitures, costume, vesper, voyages, clin d’œil à Goldfinger), au ton des épisodes précédents (à travers les personnages) sans être pleinement un Bond (James Bond ou Jason Bourne ?)…

Le 22e épisode de la série des James Bond déçoit par sa réalisation et son scénario. L’histoire est d’une grande pauvreté et manque d’originalité : une histoire de vengeances... avec une géopolitique du monde contemporain marquée par les Suds en difficultés de développement sous influence des Nords (pays développés) dominés par l’hyperpuissance américaine, dans une analyse restrictive quasi altermondialiste, beaucoup d’actions accompagnées d’une recrudescence de violence, et trop peu de gadgets. Pire, elle ne permet pas d’approfondir la psychologie de l’agent secret entamée dans l’excellent Casino Royale.

La réalisation de Marc Forster repose sur un montage d’images excessivement rapide, souvent impossible à lire dans les scènes d’actions (poursuite entre l’Aston Martin DBS et une Alfa Roméo, scène de la représentation de l’opéra de Puccini Tosca…), rendant la compréhension de la scène difficile à la limite du mal à la tête. Ce recours, peut-être utilisé pour souligner la violence du récit, rappelle le film d’Oliver Stone Tueurs nés. Avec une meilleure réalisation, introduisant davantage de tensions en profitant mieux des lieux, les scènes de Siena et de Wien auraient pu marquer la série des 22 opus.

Heureusement, le jeu des acteurs rehausse la mauvaise impression du film. Il justifie le déplacement en salle. Aucun doute désormais, Daniel Craig EST bien James Bond. M est superbement interprétée par Judi Dench. Mathieu Amalric donne une figure exceptionnellement humaine au méchant. Olga Kurylenko assure pleinement en James Bond Girl dans un rôle difficile à incarner après celui de Vesper magistralement interprétée par Eva Green dans Casino Royale.