dimanche 31 août 2008

Défendre le rêve américain

Voici les principaux points du discours de Barack Obama à la Convention démocrate de Denver, jeudi 28 août 2008

LE REVE AMERICAIN

«Nous sommes à un de ces moments uniques, un moment où notre nation est en guerre, notre économie dans la tourmente et le rêve américain à nouveau menacé».

«La promesse américaine, c'est l'idée que nous sommes responsables de nous-mêmes mais aussi que nous tombons et nous relevons comme un seul pays. C'est cette promesse qui a toujours fait de ce pays un pays pas comme les autres. Si on travaille dur et que l'on fait des sacrifices, chacun d'entre nous peut atteindre son rêve et au-delà se rassembler dans la grande famille américaine pour s'assurer que la prochaine génération pourra à son tour poursuivre ce rêve».

SA CANDIDATURE

«Je sais bien que je suis un candidat improbable. Je n'ai pas le pedigree idéal. Je n'ai pas passé ma carrière dans les allées du pouvoir».

«Mais je suis devant vous ce soir parce que dans tous les Etats-Unis, quelque chose est en train de se passer. Ce que ceux qui dénigrent ne comprennent pas, c'est que dans cette élection, il ne s'est jamais agi de moi. Il s'est agi de vous».

JOHN MCCAIN

«Le bilan est clair: John McCain a voté (au Congrès) avec George W.Bush 90% du temps. Le sénateur McCain aime bien parler de jugement, mais vraiment, qu'est-ce que veut dire votre jugement, lorsque vous pensez que George W. Bush avait raison à plus de 90%? Je ne sais pas pour vous, mais je ne suis pas prêt à miser sur 10%».

«Je ne pense pas que le sénateur McCain se moque de ce qui se passe dans la vie des Américains. Je pense simplement qu'il ne le sait pas. Autrement, pourquoi définirait-il la classe moyenne comme (ceux) qui gagneraient moins de 5 millions de dollars par an ?».

«Comment pourrait-il proposer des centaines de millions de dollars d'exonérations fiscales aux grandes entreprises et aux compagnies pétrolières, mais pas un centime d'allègements fiscaux pour plus d'une centaine de millions d'Américains ?. Comment pourrait-il proposer un plan de couverture maladie qui taxerait les salaires, ou un projet sur l'éducation qui ne ferait rien pour aider les familles à payer l'université, ou un plan qui privatiserait la caisse nationale de retraite et jouerait votre pension au casino ?

ECONOMIE

«Contrairement à John McCain, je vais arrêter de donner des exonérations fiscales aux grandes entreprises qui délocalisent leurs postes à l'étranger, et je vais commencer à les donner à des entreprises qui créent des bons emplois, ici aux Etats-Unis».

«Je vais éliminer les impôts sur les bénéfices des petites entreprises et les start-ups qui vont créer les emplois bien payés, de haute technologie de demain».

«Je vais réduire les impôts, je le répète, réduire les impôts pour 95% des foyers de gens qui travaillent. Parce que dans une économie comme celle-ci, la dernière chose que nous devrions faire est d'augmenter les impôts de la classe moyenne».

ENERGIE

«Pour le salut de notre économie, notre sécurité, et l'avenir de notre planète, je vais nous fixer un but clair en tant que président: en 10 ans, nous allons mettre enfin un terme à notre dépendance en pétrole venu du Moyen-Orient».

«En tant que président, je puiserai dans nos réserves de gaz naturel, j'investirai dans une technologie de charbon propre et trouverai des moyens de maîtriser l'énergie nucléaire de façon sûre».

«J'investirai 150 milliards de dollars dans la prochaine décennie dans des sources d'énergie renouvelables, bon marché, l'énergie solaire et éolienne, ainsi que les nouvelles générations de biocarburants. Un investissement qui va conduire à de nouvelles activités et cinq millions de nouveaux emplois qui paieront bien et ne pourront jamais être délocalisés».

EDUCATION

«Je vais investir dans l'éducation dès la petite enfance. Je vais recruter une armée d'enseignants, les payer davantage et mieux les soutenir. Et en échange, je demanderai des critères plus élevés et plus de responsabilité».

SANTE

«Le temps est désormais venu de tenir la promesse d'un système de santé bon marché et accessible à tout Américain. Si vous avez déjà une assurance maladie, mon projet fera baisser vos primes. Si vous n'en avez pas, vous pourrez obtenir la même couverture que les membres du Parlement se sont accordé».

SECURITE NATIONALE

«Si John McCain veut débattre sur la question de savoir qui a le tempérament et le discernement pour devenir le prochain commandant en chef, c'est un débat que je suis prêt à avoir».

«En tant que commandant en chef, je n'hésiterai jamais à défendre ce pays, mais j'enverrai nos soldats risquer leur vie seulement pour une mission claire et avec l'engagement sacré qu'ils auront tout l'équipement nécessaire pour combattre et qu'ils bénéficieront des soins et des aides qu'ils méritent quand ils rentreront».

«Ne me dites pas que les démocrates n'assureront pas votre sécurité. La politique étrangère des Bush et McCain a dilapidé l'héritage que des générations d'Américains, démocrates et républicains, avaient construit, et nous sommes ici pour rétablir cet héritage».

AFGHANISTAN, IRAK, 11 SEPTEMBRE, GEORGIE

«Lorsque le sénateur McCain tournait son regard vers l'Irak juste après le 11-Septembre, je me suis levé et me suis opposé à cette guerre, sachant qu'elle allait nous faire perdre de vue les vrais dangers qui nous menacent.

«Lorsque John McCain a dit que nous pouvions nous en sortir en Afghanistan, j'ai demandé plus de ressources et de soldats afin de terminer le combat contre les vrais terroristes qui nous ont attaqué le 11-Septembre, et j'ai été clair sur le fait que nous devions éliminer Oussama Ben Laden et ses adjoints si nous les avions dans notre ligne de mire».

«Je mettrai fin à cette guerre en Irak de façon responsable, et terminerai le combat contre Al-Qaïda et les talibans en Afghanistan. Je reconstruirai notre armée pour pouvoir répondre aux futurs conflits. Mais je reprendrai aussi une diplomatie directe et sans compromis qui peut empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires et faire plier l'agression russe en Géorgie.

«On ne vainc pas un réseau terroriste qui opère en même temps dans 80 pays en occupant l'Irak. On ne protège pas Israël en dissuadant l'Iran simplement en parlant fort à Washington. On ne peut pas vraiment soutenir la Géorgie lorsqu'on a éprouvé nos alliances les plus anciennes».

CONTROLE DES ARMES

«Posséder des armes peut être différent pour des chasseurs dans les campagnes de l'Ohio où pour ceux qui souffrent de la violence des gangs à Cleveland, mais ne me dites pas que nous ne pouvons pas maintenir le deuxième amendement (de la Constitution qui donne le droit de porter des armes, ndlr) tout en évitant que des AK-47 se retrouvent dans des mains de criminels».

IMMIGRATION

«L'immigration provoque des débats passionnés, mais je ne connais personne qui profite lorsqu'une mère est séparée de son bébé ou quand un employeur réduit les salaires des Américains en embauchant des travailleurs clandestins».

DROITS DES HOMOSEXUELS

«Je sais qu'il y a des différends sur la question du mariage homosexuel, mais certainement, nous pouvons nous mettre d'accord sur le fait que nos frères homosexuels et nos soeurs lesbiennes ont le droit de rendre visite à l'hôpital à la personne qu'ils aiment et vivre libres de toute discrimination».

mardi 26 août 2008

"Yes We Can Is Finally Yes We Will" Ted Kennedy

"Je suis venu parmi vous pour changer l'Amérique, pour restaurer son avenir et faire élire Barack Obama président (...)
Oui nous le pouvons signifie finalement oui nous le ferons (Yes We Can Is Finally Yes We Will)"
Ted Kennedy, discours à la Convention démocrate de Denver

Denver, 25 août 2008

vendredi 22 août 2008

The Shapeshifters In The House

Découvrez LE MIX HOUSE DE L'AUTOMNE 2008.

Pour le 26e opus de la série In The House, le label Defected a été confié le projet au duo de The Shapeshifters qui a connu un succès mondial avec le titre Lola’s Theme en 2004.

Ce mix livré sur deux CDs permet de découvrir les dernières nouveautés ou les remix récemment édités, comme What A Wonderful World d'Axwell, Bob Sinclar et Ron Carrol, Let It Go de Dirty South, Bad Habit de ATFC, un remixe de Reach de Lil' Mo' Yin Yang (L Vega et E Morillo), un re-edit de Lola's Theme ainsi que deux versions de Chime, le dernier titre du duo. Une première version remixée par le DJ Martijn Ten Velden (dispo dans mon dernier mix Afternoon) suivie par l'original.

''I believe the compilation sets out our stall as to where Shapeshifters are at right now, musically and the groove we are on'' (Simon Marlin de The Shapeshifters).


Go to Defected.com
Get These Tracks
Get This Player













jeudi 21 août 2008

Fête du cinéma de Rome 22-31 octobre 2008

Site officiel : http://www.romacinemafest.it/romacinemafest/

Le prochain Festival international de Rome semble placé sous le signe de l'Europe. Ce grand rendez-vous du cinéma, qui se tiendra dans la Ville Éternelle du 22 au 31 octobre, a annoncé aujourd'hui les premiers titres de la sélection, or ces huit films représentent tous le Vieux continent.

La section "Avant-premières" proposera The Duchess, de l'Anglais Saul Dibb, où l'on retrouve Keira Knightley en costume, dans le rôle de la Duchesse du Devonshire, Lady Diana du XVIIIème siècle. Le cinéma allemand offre quant à lui une nouvelle réflexion sur son passé proche, avec La Banda Baader Meinhof d'Uli Edel, qui dépeint l'Allemagne du terrorisme des années soixante-dix avec Bruno Ganz et Alexandra Maria Lara dans les rôles principaux.

Au programme du volet "Cinema 2008", on trouve le film collectif 8 (Huit), projet humanitaire contre la pauvreté produit par les français de LDM mais confié à des réalisateurs du monde entier (dont Wim Wenders et Jane Campion), et le titre franco-cambodgien Un barrage contre le Pacifique de Rithy Panh, tiré du roman de Marguerite Duras.

La section "L'autre cinéma" confirme son intérêt pour le documentaire avec Bob Marley: Exodus ’77 d'Anthony Wall et Effedià – Sulla mia cattiva strada de Teresa Marchesi, qui rassemble des entretiens et images inédits évocant l'auteur-compositeur italien culte Fabrizio De Andrè.

"Alice dans la ville", volet consacré au cinéma jeunesse, proposera (parmi douze titre présentés en avant-première mondiale ou européenne) le film anglais Summer de Kenneth Glenaan, avec Robert Carlyle et Rachael Blake, et le titre français Lol de Lisa Azuelos, avec Sophie Marceau. Un hommage sera consacré à cinq grands noms de l'animation italienne : Bruno Bozzetto, Giulio Gianini et Emanuele Luzzati, Toni Pagot et Leo Linoni.

Gabriele Barcaro

Source : http://www.cineuropa.org/newsdetail.aspx?lang=fr&documentID=86159

La réponse de Paris Hilton à John McCain

Au retour de la tournée triomphale de Barack Obama en Europe et au Proche Orient, l’équipe du candidat John McCain diffuse un spot de publicité négative intitulé Celeb. Les images comparent le sénateur de l’Illinois à une star mondiale telles Paris Hilton ou Britney Spears et interrogent donc sur sa capacité réelle à gouverner.

Paris Hilton n’a guère apprécié les propos tenus par le sénateur de l’Arizona soutenu financièrement par sa mère. Quelques jours après, la starlette répond au candidat républicain par un autre spot conçu par l’équipe du comédien Will Ferrell. Les premières images insistent sur l’âge de John McCain notamment à travers les apparitions de Yoda, d’une momie… «Il est la plus vieille célébrité du monde, genre, super vieux. Suffisamment vieux pour se souvenir de l'époque où danser était un péché (...) mais, est-il prêt à prendre les commandes ?», dit une voix-off.

Paris Hilton apparaît alors en maillot de bain aux motifs léopard, assise sur un transat devant une piscine, en faisant mine d'annoncer sa propre candidature : «Salut l'Amérique, je suis Paris Hilton et je suis aussi une célébrité. Mais je ne viens pas du passé et je ne promets pas le changement comme l'autre mec. Je suis juste une bombe »

« Mais ce mec ridé aux cheveux blancs m'a utilisée dans son spot de campagne, ce qui, j'imagine, veut dire que je suis candidate à la présidence. Alors, merci pour le soutien, mec aux cheveux blancs, et je veux que l'Amérique sache que je suis, du style, complètement prête à prendre les commandes», poursuit-elle, avant de développer très sérieusement son programme sur le thème qui agite à ce moment les deux candidats : la politique énergétique.

«Et maintenant, excusez-moi, il faut que je choisisse un vice-président. Je pense à Rihanna», ajoute Paris Hilton. «On se verra à la Maison-Blanche. Je vais peut-être la repeindre en rose, j'espère que ça ne vous dérange pas».

Pour parodier les fins de spots de campagne, elle conclue «Je suis Paris Hilton et j'approuve ce message, je trouve qu'il est complètement super».

See more Paris Hilton videos at Funny or Die

samedi 9 août 2008

Barack Obama, premier candidat de la mondialisation

Obama Superstar ? Au retour de la tournée triomphale de Barack Obama en Europe et au Proche Orient, la question mérite d’être posée. L’équipe du candidat républicain John McCain, son principal rival à l’élection présidentielle, répond positivement. Elle vient de diffuser un spot de publicité négative intitulé Celeb, qui compare le sénateur de l’Illinois à une star mondiale telles Paris Hilton ou Britney Spears, et qui interroge donc sur sa capacité réelle à gouverner.

En fait, l’association candidat Obama – rock star révèle le monde post-guerre froide. Au monde bipolaire, divisé entre deux blocs, a succédé un monde pacifié, ouvert, d’échanges sans cesse croissants et interdépendant, celui la mondialisation. L’obamania a pris un caractère planétaire en raison de l’organisation des relations internationales actuelle marquée par l’hyperpuissance des Etats-Unis et la mondialisation qui élève cette élection présidentielle américaine au rang d’élection planétaire. Plus qu’une superstar, le sénateur Obama peut être considéré comme le premier candidat de la mondialisation qui incarne son époque et son message. Trois niveaux de lectures illustrent notre affirmation.


1. Par son histoire personnelle

Notre époque est celle de la famille mondialisée et éclatée. Les origines de Barack Obama, qui mêlent la Chine (où vit un demi-frère), l’Indonésie, le Kenya (les racines paternelles) et Hawaii (lieu de naissance), sont à l’image d’un monde en flux permanent. Sa candidature est « une métaphore des nouvelles identités composites à l'ère de la mondialisation. » (Christian Salmon)


2. Par un recours inédit à Internet

Internet est l’instrument par excellence de la mondialisation. Il permet de relier instantanément les différentes parties du Monde. La Toile participe à une diffusion maximale et rapide des informations. La campagne des primaires a ainsi pénétré au-delà des Etats-Unis dans des millions de foyers curieux du duel opposant pour la première fois un candidat métis à une candidate ancienne first-lady. Avec You-Tube, les internautes du monde entier ont pu visionner en boucles les discours du candidat.

Depuis le début de la campagne, l’usage d’Internet a été privilégié par l'équipe de Barack Obama. Elle a utilisé très tôt le potentiel du Réseau pour organiser, mobiliser, récolter des fonds et faire participer militants et sympathisants. Grâce à my.barackobama.com, ou MyBO, un site de réseau social créé avec l'aide d'un des fondateurs de Facebook, un demi-million de personnes peuvent partager des informations, organiser des rassemblements ou tout simplement faire passer un message.

Cette nouvelle façon de communiquer renforce les liens entre le candidat et ses électeurs potentiels. Elle renvoie l’image positive d’un candidat dynamique et confirme son discours de rupture. Par ailleurs, Barack Obama propose un projet de démocratie participative reposant sur le recours à Internet, envisageant même des « chats au coin du feu ».


3. Par son discours

Le programme du candidat Obama, sorte de nouvelle frontière du XXIe siècle, ne s’adresse pas uniquement aux Américains. En voulant réconcilier les Etats-Unis avec le reste du monde, le sénateur de l’Illinois intègre une nouvelle échelle géographique dans son discours et intéresse ainsi une grande partie de la population mondiale.

Ainsi, son succès en Europe est notamment lié à sa volonté de mettre fin à l’isolationnisme américain. A Berlin, Barack Obama a lancé un appel à la « nouvelle génération, notre génération (…) Le XXIe siècle s'est ouvert sur un monde plus interdépendant que jamais (…) Ce rapprochement a entraîné de nouveaux dangers qui ne peuvent pas être endigués par les frontières ou les océans (…) Aucune nation, aussi grande et aussi puissante soit-elle, ne peut relever seule ces défis»


La candidature du sénateur Barack Obama porte en elle deux messages. Elle est le symbole que le rêve américain reste vivant. Elle rend compte au Monde que l’Amérique est entrain de changer. Mais comme le souligne Justin Vaïsse, « Obama ou McCain, il n’y aura pas de révolution en politique étrangère ».

Reste à savoir, si l'électorat américain, davantage préoccupé par les prix du pétrole et les saisies immobilières, est prêt à élire un candidat de la mondialisation.

lundi 4 août 2008

W. ou comment devient-on président des Etats-Unis

Pour voir la bande annonce dans sa version sous titrée français :
http://www.lefigaro.fr/cinema/2008/08/01/03002-20080801ARTWWW00415-decouvrez-la-bande-annonce-du-film-w.php


Octobre 2008, en pleine compagne présidentielle, le cinéaste engagé Oliver Stone sort son dernier long-métrage W.. Le film retrace l’ascension de George W. Bush de sa jeunesse tumultueuse à son élection à la Maison Blanche.

Josh Brolin (George W. Bush), Elizabeth Banks (Laura Bush), James Cromwell (George père), Ellen Burstyn (Barbara Bush), Thandie Newton (Condoleezza Rice), Ioan Gruffudd (Tony Blair), Rob Corddry (Ari Fleischer), Scott Glenn (Donald Rumsfeld), Richard Dreyfuss (Dick Cheney) et Jeffrey Wright (Colin Powell) font partie de la distribution.

Quel impact aura le film sur le vote des Américains ? Va-t-il convaincre les électeurs indépendants à voter en faveur du candidat démocrate Barack Obama ? Peut-t-il mobiliser une partie de l’électorat absentéiste ? Oliver Stone, citoyen engagé et sympathisant démocrate, entend ainsi participer à sa manière au débat politique. Reste à chacun d’apprécier au plus juste une œuvre souvent jugée polémique (cf. JFK, Nixon…).