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jeudi 25 juin 2009

"Tosca" dans "Quantum Of Solace"

Finalement, "Quantum Of Solace" propose l'une des meilleures scènes de la série des Bond, même si je maintiens que la manière de filmer demeure brouillonne, trop rapide à mon sens.

Je pense à la scène au festival de Bregenz (en Autriche) avec la mise en abîme entre l'opéra Tosca et l'enquête de notre agent secret préféré. Le drame de l'opéra à travers l'extrait du final de cet acte 2 (le meurtre de Scarpia par Tosca) se fond parfaitement avec la découverte du complot par 007.

Du coup, la musique de Puccini se superpose superbement aux images liées au scénario, intensité du drame (à la fois de l'opéra et du film) renforcée lors de la poursuite soutenue au niveau sonore par le seul prélude... Et le spectateur saisi par ce blackout peine à se rendre compte que l'issue du film est jouée à cet instant précis...

lundi 3 novembre 2008

Quantum Of Solace


Dans ce « Canada Bond », vous aurez droit à l’univers de Bond (voitures, costume, vesper, voyages, clin d’œil à Goldfinger), au ton des épisodes précédents (à travers les personnages) sans être pleinement un Bond (James Bond ou Jason Bourne ?)…

Le 22e épisode de la série des James Bond déçoit par sa réalisation et son scénario. L’histoire est d’une grande pauvreté et manque d’originalité : une histoire de vengeances... avec une géopolitique du monde contemporain marquée par les Suds en difficultés de développement sous influence des Nords (pays développés) dominés par l’hyperpuissance américaine, dans une analyse restrictive quasi altermondialiste, beaucoup d’actions accompagnées d’une recrudescence de violence, et trop peu de gadgets. Pire, elle ne permet pas d’approfondir la psychologie de l’agent secret entamée dans l’excellent Casino Royale.

La réalisation de Marc Forster repose sur un montage d’images excessivement rapide, souvent impossible à lire dans les scènes d’actions (poursuite entre l’Aston Martin DBS et une Alfa Roméo, scène de la représentation de l’opéra de Puccini Tosca…), rendant la compréhension de la scène difficile à la limite du mal à la tête. Ce recours, peut-être utilisé pour souligner la violence du récit, rappelle le film d’Oliver Stone Tueurs nés. Avec une meilleure réalisation, introduisant davantage de tensions en profitant mieux des lieux, les scènes de Siena et de Wien auraient pu marquer la série des 22 opus.

Heureusement, le jeu des acteurs rehausse la mauvaise impression du film. Il justifie le déplacement en salle. Aucun doute désormais, Daniel Craig EST bien James Bond. M est superbement interprétée par Judi Dench. Mathieu Amalric donne une figure exceptionnellement humaine au méchant. Olga Kurylenko assure pleinement en James Bond Girl dans un rôle difficile à incarner après celui de Vesper magistralement interprétée par Eva Green dans Casino Royale.