lundi 15 décembre 2008

Edito décembre

Exceptionnellement le mois de décembre est principalement consacré à la House Music. Une place particulière est aussi réservée à la vie politique française (patience!). L’actualité musicale nécessite une petite pause après la victoire de Barack Obama et avant son investiture de janvier… Même si, en France, les récentes nominations à la tête des deux principaux partis (PS & UMP) – qui se répondent d’ailleurs –, ainsi qu’un début de recomposition au sein des forces de gauche qui semble plutôt s’inscrire dans la logique des élections européennes du printemps 2009, permettent d’esquisser les perspectives pour les élections présidentielles 2012.

Côté House Music, le Père Noël est passé avec un peu d’avance en livrant sur nos platines deux titres exceptionnels. Après l'atomique "El Amor Es Mas (Escaleras El Cielo Mix)" signé De Melero & DJ Pipi & Tuccillo, Cerrone nous offre pour cette fin d'année marquée par la crise, un véritable petit bijou avec son "Tattoo Woman (Jamie Lewis Sex On The Beach Mix)".

Bref, beaucoup de soleil et de chaleur dans ce mois de décembre glacial et morose.

samedi 13 décembre 2008

Cerrone "Tattoo Woman"

Après le désormais classik "Toca's Miracle (Impetto Rmx)", l'incontournable "Pjanoo", les très très superbes baléarics "Reach Out For Love (Muthafunkaz Out Reach Rmx)", "It's So Easy (Jamie Lewis Darkroom Mix)" & "Mars Needs Women (Spen & Thommy Mix)", le retour de David Guetta avec "Everytime We Touch (Impetto Rmx)" & l'atomik "El Amor Es Mas (Escaleras Al Cielo Rmx)", la session House 2008 s'achève avec un petit air de paradis avec le sublime "Tattoo Woman (Jamie Lewis Sex On The Beach Mix)" signé Cerrone.

Possibilité d’écouter un extrait via le site officiel de Cerrone

http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=96398434

Sublime ?

Bonne découverte à tous.


mercredi 10 décembre 2008

El Amor Es Mas (Escaleras Al Cielo Rmx)

Incontestablement LE titre House de cet hiver 2008/2009

Everytime We Touch



Et le sublime remix signé Impetto

Le PS est mort, vive le socialisme français ?

La récupération politique de la victoire de Barack Obama devrait être pour l’UMP. Le Parti socialiste vient de rater le coche après le congrès de Reims, où aucun véritable plan de relance de l’économie française convainquant n'a été proposé aux Français, et après le fiasco de l’élection du Premier secrétaire du parti de jeudi et vendredi dernier.

Lire la suite de l’article sur contre-feux.com :

http://www.contre-feux.com/politique/le-ps-est-mort-vive-le-socialisme-francais.php

dimanche 23 novembre 2008

Dans quelle mesure McCain n'était pas G.W. Bush ?

Surnommé "McSame" par les démocrates pour souligner sa continuité avec le président sortant, l'assimilation de McCain à Bush semble rapide. A l'heure du triomphe de son adversaire, McCain aurait-il pu être le président du changement ?

"Je ne suis pas George Bush. Si vous souhaitiez l'affronter, il fallait vous présenter il y a quatre ans" répond John McCain à Barack Obama lors du troisième débat télévisé. Pendant toute la campagne, le sénateur de l’Arizona a dû se démarquer du président sortant, ne pouvant s’appuyer sur le bilan de ce dernier, alors que son rival ne cessait de souligner ces liens. Dans quelle mesure l’association Bush-McCain se justifie-t-elle ?

Lire la suite de l’article, sur contre-feux.com :

http://www.contre-feux.com/debats/internationald/et-si-lelection-dobama-ne-changeait-rien/dans-quelle-mesure-mccain-netait-pas-gw-bush.php

mercredi 5 novembre 2008

lundi 3 novembre 2008

Quantum Of Solace


Dans ce « Canada Bond », vous aurez droit à l’univers de Bond (voitures, costume, vesper, voyages, clin d’œil à Goldfinger), au ton des épisodes précédents (à travers les personnages) sans être pleinement un Bond (James Bond ou Jason Bourne ?)…

Le 22e épisode de la série des James Bond déçoit par sa réalisation et son scénario. L’histoire est d’une grande pauvreté et manque d’originalité : une histoire de vengeances... avec une géopolitique du monde contemporain marquée par les Suds en difficultés de développement sous influence des Nords (pays développés) dominés par l’hyperpuissance américaine, dans une analyse restrictive quasi altermondialiste, beaucoup d’actions accompagnées d’une recrudescence de violence, et trop peu de gadgets. Pire, elle ne permet pas d’approfondir la psychologie de l’agent secret entamée dans l’excellent Casino Royale.

La réalisation de Marc Forster repose sur un montage d’images excessivement rapide, souvent impossible à lire dans les scènes d’actions (poursuite entre l’Aston Martin DBS et une Alfa Roméo, scène de la représentation de l’opéra de Puccini Tosca…), rendant la compréhension de la scène difficile à la limite du mal à la tête. Ce recours, peut-être utilisé pour souligner la violence du récit, rappelle le film d’Oliver Stone Tueurs nés. Avec une meilleure réalisation, introduisant davantage de tensions en profitant mieux des lieux, les scènes de Siena et de Wien auraient pu marquer la série des 22 opus.

Heureusement, le jeu des acteurs rehausse la mauvaise impression du film. Il justifie le déplacement en salle. Aucun doute désormais, Daniel Craig EST bien James Bond. M est superbement interprétée par Judi Dench. Mathieu Amalric donne une figure exceptionnellement humaine au méchant. Olga Kurylenko assure pleinement en James Bond Girl dans un rôle difficile à incarner après celui de Vesper magistralement interprétée par Eva Green dans Casino Royale.

samedi 25 octobre 2008

Barack Obama n'a pas encore gagné

Les sondages placent Barack Obama en tête des sondages ? Malgré l’avance annoncée, le sénateur de l’Illinois n’a pas encore gagné le scrutin du 4 novembre. Quels sont les enjeux de ces quinze derniers jours de campagne ?

« We Can Change ». La victoire du candidat démocrate annoncée par les sondages peut-elle correspondre à une rupture dans l’histoire électorale américaine, c’est-à-dire à un changement de régime et des mentalités à l’image des scrutins de 1932 et de 1980 pour reprendre l’une des idées clés du stimulant essai de Bernard E. Brown Tout ce que vous avez voulu toujours savoir sur les élections américaines (Autrement, 2008) ? Avant de répondre, il ne faut pas perdre de vue que Barack Obama n’a pas encore gagné le scrutin.

Pour lire la suite de cet article sur contre-feux.com, cliquez sur le lien suivant

http://www.contre-feux.com/politique/barack-obama-na-pas-encore-gagne.php

dimanche 12 octobre 2008

Rome in Pashmy Dream

La marque transalpine TOD’S a choisi la Ville éternelle comme écrin de sa nouvelle collection de sacs. Pour l’occasion, TOD’S a loué les services de Dennis Hopper pour l’écriture et la réalisation d’un court-métrage dont le rôle vedette est tenu par Gwyneth Paltrow en Cendrillon des temps modernes.

Ce mini-film retrace l’interview d’une actrice américaine par un journaliste italien. Telle une Cendrillon des années 2000, la star, assaillie par les paparazzi, s’enfuit et oublie son sac Pashmy. A la charge du beau journaliste italien de retrouver l’actrice et de lui restituer son bien. Dans la version TOD’S, point de pantoufles de vair mais le dernier sac de la marque baptisé Pashmy, nouvel élément clé dans la narration du conte de fées.

Ce petit film réalisé par Dennis Hopper rend hommage à la Dolce vita de Federico Fellini à travers le décor baroque de la villa Aldobrandini et la magnifique Gwyneth Paltrow en fashion princess du XXIe siècle poursuivie par les paparazzi à travers le Champ de Mars identifiable à son urbanisme médiéval et surtout au Campo di Fiori… La montée des marches sur tapis rouge à la villa Aldobrandini évoque le Festival international du cinéma de Rome dont la 3e édition se déroulera fin octobre.

Ainsi, le film mêle une image à la fois traditionnelle et contemporaine de la Ville éternelle demeurée mondaine avec ses célébrités, conservant son onirisme lié aux lieux et son caractère romantique depuis Vacances romaines avec Audrey Hepburn et Gregory Peck (1953)…

jeudi 18 septembre 2008

Pourquoi je pense qu'Obama peut craindre de ne pas être élu


L’élection présidentielle n’est pas encore jouée. L’écart dans les sondages demeure serré. L’image d’intellectuel dont souffre Barack Obama et l’issue de la crise russo-géorgienne risquent fortement de peser dans le choix des électeurs le 4 novembre 2008.

Guy Millière a ouvert un débat dans les "colonnes" de contre-feux.com en proposant un article intitulé Pourquoi je pense qu’Obama ne sera pas élu auquel Barthélémy Courmont a répondu Pourquoi je pense qu’Obama sera élu.

Outre-Atlantique, la campagne présidentielle se poursuit et le sénateur de l’Illinois peut craindre de ne pas être élu. Le regard porté dans les deux stimulantes contributions citées paraît parfois trop européen. Dans les sondages, l’écart entre les deux candidats a toujours été serré. Sans prétendre apporter une analyse digne de Cassandre, il convient de nuancer et d’intégrer des éléments d’analyse complémentaires sur les enjeux à venir.

Lire la suite de l’article sur contre-feux.com :

http://www.contre-feux.com/politique/pourquoi-je-pense-quobama-peut-craindre-de-ne-pas-etre-elu.php

Août 2008 ou le "retour de l'Histoire" ?


L’hyperpuissance américaine demeure tout en étant contestée ; la construction européenne est en panne ; la Russie et la Chine affirment leur domination au plan régional, en Géorgie et au Tibet… 2008 ne marque-t-il pas le "retour de l’Histoire" avec la mise en place du nouvel ordre mondial post-guerre froide ?

Le vide laissé par la fin du Monde bipolaire, marquée par la chute du rideau de fer et l’effondrement de l’URSS dans les années 1989-1991, très vite comblé par l’hyperpuissance américaine actuellement fragilisée après l’échec de la guerre en Irak et avec une économie en récession, semble désormais céder le pas à une définition plus claire de l’organisation des relations internationales post-guerre froide en ce mois d’août 2008.

Lire la suite de l’article sur contre-feux.com :

http://www.contre-feux.com/international/aout-2008-ou-le-retour-de-lhistoire.php

lundi 8 septembre 2008

Rentrée littéraire : lu et recommandé

Littérature française :

Nani Bouraoui, Appelez-moi par mon prénom, Paris, Stock, 2008

Nouveauté en actualité internationale :

Robert Kagan, Le retour de l’Histoire et la fin des rêves, 2008

Des classiques à découvrir ou à relire…

Alessandro Baricco, Soie, 1996

Shan Sa, La joueuse de go, 2001

Eric Emmanuel Schmitt, L’évangile selon Pilate, 2000

Eric Emmanuel Schmitt, Petits crimes conjugaux, 2003

Tarun J Tejpal, Loin de Chandigarh, 2005

dimanche 31 août 2008

Défendre le rêve américain

Voici les principaux points du discours de Barack Obama à la Convention démocrate de Denver, jeudi 28 août 2008

LE REVE AMERICAIN

«Nous sommes à un de ces moments uniques, un moment où notre nation est en guerre, notre économie dans la tourmente et le rêve américain à nouveau menacé».

«La promesse américaine, c'est l'idée que nous sommes responsables de nous-mêmes mais aussi que nous tombons et nous relevons comme un seul pays. C'est cette promesse qui a toujours fait de ce pays un pays pas comme les autres. Si on travaille dur et que l'on fait des sacrifices, chacun d'entre nous peut atteindre son rêve et au-delà se rassembler dans la grande famille américaine pour s'assurer que la prochaine génération pourra à son tour poursuivre ce rêve».

SA CANDIDATURE

«Je sais bien que je suis un candidat improbable. Je n'ai pas le pedigree idéal. Je n'ai pas passé ma carrière dans les allées du pouvoir».

«Mais je suis devant vous ce soir parce que dans tous les Etats-Unis, quelque chose est en train de se passer. Ce que ceux qui dénigrent ne comprennent pas, c'est que dans cette élection, il ne s'est jamais agi de moi. Il s'est agi de vous».

JOHN MCCAIN

«Le bilan est clair: John McCain a voté (au Congrès) avec George W.Bush 90% du temps. Le sénateur McCain aime bien parler de jugement, mais vraiment, qu'est-ce que veut dire votre jugement, lorsque vous pensez que George W. Bush avait raison à plus de 90%? Je ne sais pas pour vous, mais je ne suis pas prêt à miser sur 10%».

«Je ne pense pas que le sénateur McCain se moque de ce qui se passe dans la vie des Américains. Je pense simplement qu'il ne le sait pas. Autrement, pourquoi définirait-il la classe moyenne comme (ceux) qui gagneraient moins de 5 millions de dollars par an ?».

«Comment pourrait-il proposer des centaines de millions de dollars d'exonérations fiscales aux grandes entreprises et aux compagnies pétrolières, mais pas un centime d'allègements fiscaux pour plus d'une centaine de millions d'Américains ?. Comment pourrait-il proposer un plan de couverture maladie qui taxerait les salaires, ou un projet sur l'éducation qui ne ferait rien pour aider les familles à payer l'université, ou un plan qui privatiserait la caisse nationale de retraite et jouerait votre pension au casino ?

ECONOMIE

«Contrairement à John McCain, je vais arrêter de donner des exonérations fiscales aux grandes entreprises qui délocalisent leurs postes à l'étranger, et je vais commencer à les donner à des entreprises qui créent des bons emplois, ici aux Etats-Unis».

«Je vais éliminer les impôts sur les bénéfices des petites entreprises et les start-ups qui vont créer les emplois bien payés, de haute technologie de demain».

«Je vais réduire les impôts, je le répète, réduire les impôts pour 95% des foyers de gens qui travaillent. Parce que dans une économie comme celle-ci, la dernière chose que nous devrions faire est d'augmenter les impôts de la classe moyenne».

ENERGIE

«Pour le salut de notre économie, notre sécurité, et l'avenir de notre planète, je vais nous fixer un but clair en tant que président: en 10 ans, nous allons mettre enfin un terme à notre dépendance en pétrole venu du Moyen-Orient».

«En tant que président, je puiserai dans nos réserves de gaz naturel, j'investirai dans une technologie de charbon propre et trouverai des moyens de maîtriser l'énergie nucléaire de façon sûre».

«J'investirai 150 milliards de dollars dans la prochaine décennie dans des sources d'énergie renouvelables, bon marché, l'énergie solaire et éolienne, ainsi que les nouvelles générations de biocarburants. Un investissement qui va conduire à de nouvelles activités et cinq millions de nouveaux emplois qui paieront bien et ne pourront jamais être délocalisés».

EDUCATION

«Je vais investir dans l'éducation dès la petite enfance. Je vais recruter une armée d'enseignants, les payer davantage et mieux les soutenir. Et en échange, je demanderai des critères plus élevés et plus de responsabilité».

SANTE

«Le temps est désormais venu de tenir la promesse d'un système de santé bon marché et accessible à tout Américain. Si vous avez déjà une assurance maladie, mon projet fera baisser vos primes. Si vous n'en avez pas, vous pourrez obtenir la même couverture que les membres du Parlement se sont accordé».

SECURITE NATIONALE

«Si John McCain veut débattre sur la question de savoir qui a le tempérament et le discernement pour devenir le prochain commandant en chef, c'est un débat que je suis prêt à avoir».

«En tant que commandant en chef, je n'hésiterai jamais à défendre ce pays, mais j'enverrai nos soldats risquer leur vie seulement pour une mission claire et avec l'engagement sacré qu'ils auront tout l'équipement nécessaire pour combattre et qu'ils bénéficieront des soins et des aides qu'ils méritent quand ils rentreront».

«Ne me dites pas que les démocrates n'assureront pas votre sécurité. La politique étrangère des Bush et McCain a dilapidé l'héritage que des générations d'Américains, démocrates et républicains, avaient construit, et nous sommes ici pour rétablir cet héritage».

AFGHANISTAN, IRAK, 11 SEPTEMBRE, GEORGIE

«Lorsque le sénateur McCain tournait son regard vers l'Irak juste après le 11-Septembre, je me suis levé et me suis opposé à cette guerre, sachant qu'elle allait nous faire perdre de vue les vrais dangers qui nous menacent.

«Lorsque John McCain a dit que nous pouvions nous en sortir en Afghanistan, j'ai demandé plus de ressources et de soldats afin de terminer le combat contre les vrais terroristes qui nous ont attaqué le 11-Septembre, et j'ai été clair sur le fait que nous devions éliminer Oussama Ben Laden et ses adjoints si nous les avions dans notre ligne de mire».

«Je mettrai fin à cette guerre en Irak de façon responsable, et terminerai le combat contre Al-Qaïda et les talibans en Afghanistan. Je reconstruirai notre armée pour pouvoir répondre aux futurs conflits. Mais je reprendrai aussi une diplomatie directe et sans compromis qui peut empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires et faire plier l'agression russe en Géorgie.

«On ne vainc pas un réseau terroriste qui opère en même temps dans 80 pays en occupant l'Irak. On ne protège pas Israël en dissuadant l'Iran simplement en parlant fort à Washington. On ne peut pas vraiment soutenir la Géorgie lorsqu'on a éprouvé nos alliances les plus anciennes».

CONTROLE DES ARMES

«Posséder des armes peut être différent pour des chasseurs dans les campagnes de l'Ohio où pour ceux qui souffrent de la violence des gangs à Cleveland, mais ne me dites pas que nous ne pouvons pas maintenir le deuxième amendement (de la Constitution qui donne le droit de porter des armes, ndlr) tout en évitant que des AK-47 se retrouvent dans des mains de criminels».

IMMIGRATION

«L'immigration provoque des débats passionnés, mais je ne connais personne qui profite lorsqu'une mère est séparée de son bébé ou quand un employeur réduit les salaires des Américains en embauchant des travailleurs clandestins».

DROITS DES HOMOSEXUELS

«Je sais qu'il y a des différends sur la question du mariage homosexuel, mais certainement, nous pouvons nous mettre d'accord sur le fait que nos frères homosexuels et nos soeurs lesbiennes ont le droit de rendre visite à l'hôpital à la personne qu'ils aiment et vivre libres de toute discrimination».

mardi 26 août 2008

"Yes We Can Is Finally Yes We Will" Ted Kennedy

"Je suis venu parmi vous pour changer l'Amérique, pour restaurer son avenir et faire élire Barack Obama président (...)
Oui nous le pouvons signifie finalement oui nous le ferons (Yes We Can Is Finally Yes We Will)"
Ted Kennedy, discours à la Convention démocrate de Denver

Denver, 25 août 2008

vendredi 22 août 2008

The Shapeshifters In The House

Découvrez LE MIX HOUSE DE L'AUTOMNE 2008.

Pour le 26e opus de la série In The House, le label Defected a été confié le projet au duo de The Shapeshifters qui a connu un succès mondial avec le titre Lola’s Theme en 2004.

Ce mix livré sur deux CDs permet de découvrir les dernières nouveautés ou les remix récemment édités, comme What A Wonderful World d'Axwell, Bob Sinclar et Ron Carrol, Let It Go de Dirty South, Bad Habit de ATFC, un remixe de Reach de Lil' Mo' Yin Yang (L Vega et E Morillo), un re-edit de Lola's Theme ainsi que deux versions de Chime, le dernier titre du duo. Une première version remixée par le DJ Martijn Ten Velden (dispo dans mon dernier mix Afternoon) suivie par l'original.

''I believe the compilation sets out our stall as to where Shapeshifters are at right now, musically and the groove we are on'' (Simon Marlin de The Shapeshifters).


Go to Defected.com
Get These Tracks
Get This Player













jeudi 21 août 2008

Fête du cinéma de Rome 22-31 octobre 2008

Site officiel : http://www.romacinemafest.it/romacinemafest/

Le prochain Festival international de Rome semble placé sous le signe de l'Europe. Ce grand rendez-vous du cinéma, qui se tiendra dans la Ville Éternelle du 22 au 31 octobre, a annoncé aujourd'hui les premiers titres de la sélection, or ces huit films représentent tous le Vieux continent.

La section "Avant-premières" proposera The Duchess, de l'Anglais Saul Dibb, où l'on retrouve Keira Knightley en costume, dans le rôle de la Duchesse du Devonshire, Lady Diana du XVIIIème siècle. Le cinéma allemand offre quant à lui une nouvelle réflexion sur son passé proche, avec La Banda Baader Meinhof d'Uli Edel, qui dépeint l'Allemagne du terrorisme des années soixante-dix avec Bruno Ganz et Alexandra Maria Lara dans les rôles principaux.

Au programme du volet "Cinema 2008", on trouve le film collectif 8 (Huit), projet humanitaire contre la pauvreté produit par les français de LDM mais confié à des réalisateurs du monde entier (dont Wim Wenders et Jane Campion), et le titre franco-cambodgien Un barrage contre le Pacifique de Rithy Panh, tiré du roman de Marguerite Duras.

La section "L'autre cinéma" confirme son intérêt pour le documentaire avec Bob Marley: Exodus ’77 d'Anthony Wall et Effedià – Sulla mia cattiva strada de Teresa Marchesi, qui rassemble des entretiens et images inédits évocant l'auteur-compositeur italien culte Fabrizio De Andrè.

"Alice dans la ville", volet consacré au cinéma jeunesse, proposera (parmi douze titre présentés en avant-première mondiale ou européenne) le film anglais Summer de Kenneth Glenaan, avec Robert Carlyle et Rachael Blake, et le titre français Lol de Lisa Azuelos, avec Sophie Marceau. Un hommage sera consacré à cinq grands noms de l'animation italienne : Bruno Bozzetto, Giulio Gianini et Emanuele Luzzati, Toni Pagot et Leo Linoni.

Gabriele Barcaro

Source : http://www.cineuropa.org/newsdetail.aspx?lang=fr&documentID=86159

La réponse de Paris Hilton à John McCain

Au retour de la tournée triomphale de Barack Obama en Europe et au Proche Orient, l’équipe du candidat John McCain diffuse un spot de publicité négative intitulé Celeb. Les images comparent le sénateur de l’Illinois à une star mondiale telles Paris Hilton ou Britney Spears et interrogent donc sur sa capacité réelle à gouverner.

Paris Hilton n’a guère apprécié les propos tenus par le sénateur de l’Arizona soutenu financièrement par sa mère. Quelques jours après, la starlette répond au candidat républicain par un autre spot conçu par l’équipe du comédien Will Ferrell. Les premières images insistent sur l’âge de John McCain notamment à travers les apparitions de Yoda, d’une momie… «Il est la plus vieille célébrité du monde, genre, super vieux. Suffisamment vieux pour se souvenir de l'époque où danser était un péché (...) mais, est-il prêt à prendre les commandes ?», dit une voix-off.

Paris Hilton apparaît alors en maillot de bain aux motifs léopard, assise sur un transat devant une piscine, en faisant mine d'annoncer sa propre candidature : «Salut l'Amérique, je suis Paris Hilton et je suis aussi une célébrité. Mais je ne viens pas du passé et je ne promets pas le changement comme l'autre mec. Je suis juste une bombe »

« Mais ce mec ridé aux cheveux blancs m'a utilisée dans son spot de campagne, ce qui, j'imagine, veut dire que je suis candidate à la présidence. Alors, merci pour le soutien, mec aux cheveux blancs, et je veux que l'Amérique sache que je suis, du style, complètement prête à prendre les commandes», poursuit-elle, avant de développer très sérieusement son programme sur le thème qui agite à ce moment les deux candidats : la politique énergétique.

«Et maintenant, excusez-moi, il faut que je choisisse un vice-président. Je pense à Rihanna», ajoute Paris Hilton. «On se verra à la Maison-Blanche. Je vais peut-être la repeindre en rose, j'espère que ça ne vous dérange pas».

Pour parodier les fins de spots de campagne, elle conclue «Je suis Paris Hilton et j'approuve ce message, je trouve qu'il est complètement super».

See more Paris Hilton videos at Funny or Die

samedi 9 août 2008

Barack Obama, premier candidat de la mondialisation

Obama Superstar ? Au retour de la tournée triomphale de Barack Obama en Europe et au Proche Orient, la question mérite d’être posée. L’équipe du candidat républicain John McCain, son principal rival à l’élection présidentielle, répond positivement. Elle vient de diffuser un spot de publicité négative intitulé Celeb, qui compare le sénateur de l’Illinois à une star mondiale telles Paris Hilton ou Britney Spears, et qui interroge donc sur sa capacité réelle à gouverner.

En fait, l’association candidat Obama – rock star révèle le monde post-guerre froide. Au monde bipolaire, divisé entre deux blocs, a succédé un monde pacifié, ouvert, d’échanges sans cesse croissants et interdépendant, celui la mondialisation. L’obamania a pris un caractère planétaire en raison de l’organisation des relations internationales actuelle marquée par l’hyperpuissance des Etats-Unis et la mondialisation qui élève cette élection présidentielle américaine au rang d’élection planétaire. Plus qu’une superstar, le sénateur Obama peut être considéré comme le premier candidat de la mondialisation qui incarne son époque et son message. Trois niveaux de lectures illustrent notre affirmation.


1. Par son histoire personnelle

Notre époque est celle de la famille mondialisée et éclatée. Les origines de Barack Obama, qui mêlent la Chine (où vit un demi-frère), l’Indonésie, le Kenya (les racines paternelles) et Hawaii (lieu de naissance), sont à l’image d’un monde en flux permanent. Sa candidature est « une métaphore des nouvelles identités composites à l'ère de la mondialisation. » (Christian Salmon)


2. Par un recours inédit à Internet

Internet est l’instrument par excellence de la mondialisation. Il permet de relier instantanément les différentes parties du Monde. La Toile participe à une diffusion maximale et rapide des informations. La campagne des primaires a ainsi pénétré au-delà des Etats-Unis dans des millions de foyers curieux du duel opposant pour la première fois un candidat métis à une candidate ancienne first-lady. Avec You-Tube, les internautes du monde entier ont pu visionner en boucles les discours du candidat.

Depuis le début de la campagne, l’usage d’Internet a été privilégié par l'équipe de Barack Obama. Elle a utilisé très tôt le potentiel du Réseau pour organiser, mobiliser, récolter des fonds et faire participer militants et sympathisants. Grâce à my.barackobama.com, ou MyBO, un site de réseau social créé avec l'aide d'un des fondateurs de Facebook, un demi-million de personnes peuvent partager des informations, organiser des rassemblements ou tout simplement faire passer un message.

Cette nouvelle façon de communiquer renforce les liens entre le candidat et ses électeurs potentiels. Elle renvoie l’image positive d’un candidat dynamique et confirme son discours de rupture. Par ailleurs, Barack Obama propose un projet de démocratie participative reposant sur le recours à Internet, envisageant même des « chats au coin du feu ».


3. Par son discours

Le programme du candidat Obama, sorte de nouvelle frontière du XXIe siècle, ne s’adresse pas uniquement aux Américains. En voulant réconcilier les Etats-Unis avec le reste du monde, le sénateur de l’Illinois intègre une nouvelle échelle géographique dans son discours et intéresse ainsi une grande partie de la population mondiale.

Ainsi, son succès en Europe est notamment lié à sa volonté de mettre fin à l’isolationnisme américain. A Berlin, Barack Obama a lancé un appel à la « nouvelle génération, notre génération (…) Le XXIe siècle s'est ouvert sur un monde plus interdépendant que jamais (…) Ce rapprochement a entraîné de nouveaux dangers qui ne peuvent pas être endigués par les frontières ou les océans (…) Aucune nation, aussi grande et aussi puissante soit-elle, ne peut relever seule ces défis»


La candidature du sénateur Barack Obama porte en elle deux messages. Elle est le symbole que le rêve américain reste vivant. Elle rend compte au Monde que l’Amérique est entrain de changer. Mais comme le souligne Justin Vaïsse, « Obama ou McCain, il n’y aura pas de révolution en politique étrangère ».

Reste à savoir, si l'électorat américain, davantage préoccupé par les prix du pétrole et les saisies immobilières, est prêt à élire un candidat de la mondialisation.

lundi 4 août 2008

W. ou comment devient-on président des Etats-Unis

Pour voir la bande annonce dans sa version sous titrée français :
http://www.lefigaro.fr/cinema/2008/08/01/03002-20080801ARTWWW00415-decouvrez-la-bande-annonce-du-film-w.php


Octobre 2008, en pleine compagne présidentielle, le cinéaste engagé Oliver Stone sort son dernier long-métrage W.. Le film retrace l’ascension de George W. Bush de sa jeunesse tumultueuse à son élection à la Maison Blanche.

Josh Brolin (George W. Bush), Elizabeth Banks (Laura Bush), James Cromwell (George père), Ellen Burstyn (Barbara Bush), Thandie Newton (Condoleezza Rice), Ioan Gruffudd (Tony Blair), Rob Corddry (Ari Fleischer), Scott Glenn (Donald Rumsfeld), Richard Dreyfuss (Dick Cheney) et Jeffrey Wright (Colin Powell) font partie de la distribution.

Quel impact aura le film sur le vote des Américains ? Va-t-il convaincre les électeurs indépendants à voter en faveur du candidat démocrate Barack Obama ? Peut-t-il mobiliser une partie de l’électorat absentéiste ? Oliver Stone, citoyen engagé et sympathisant démocrate, entend ainsi participer à sa manière au débat politique. Reste à chacun d’apprécier au plus juste une œuvre souvent jugée polémique (cf. JFK, Nixon…).

jeudi 31 juillet 2008

Le Barack Obama Tour par Charlotte Lepri

Par Charlotte Lepri, chercheuse à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). (IRIS, 21 juillet 2008)


C’est une rock star qui depuis ce week-end est en tournée internationale. Afghanistan samedi, Koweït dimanche, Irak lundi, puis Israël, Jordanie, pour finir dans les trois principales capitales européennes, Berlin, Paris et Londres.

Ce déplacement fait déjà l’objet de nombreux commentaires et est très suivi, à la fois par les électeurs américains, les leaders étrangers, les observateurs de la politique américaine et l’opinion publique mondiale, tous impatients de voir comment Obama s’en sort sur la scène internationale.

Si, vue d’Europe, la venue de Barack Obama suscite l’engouement, la tournée internationale du Sénateur de l’Illinois n’en est pas moins périlleuse. Avec la présence de très nombreux médias (les trois présentateurs vedettes de ABC, NBC et CBS sont du voyage, sans compter la presse écrite, américaine et étrangère), Obama n’a pas le droit à l’erreur. Un mot de trop ou un commentaire déplacé raviverait les doutes autour de son inexpérience en matière de politique étrangère. Car c’est bien cela qui est en jeu : réduire la seule avance que McCain à sur lui, à savoir l’expérience sur les dossiers internationaux et la crédibilité à devenir Commander in chief. En effet, pour l’heure, si Barack Obama devance John McCain de 19 points sur l’économie – principale préoccupation des Américains –, 72 % des Américains pensent que le candidat républicain serait un bon commandant en chef, contre 48 % pour le candidat démocrate. On comprend alors l’importance des trois objectifs de la tournée d’Obama : renforcer sa crédibilité sur les questions de politique étrangère et de sécurité nationale, montrer qu’il est prêt à tenir son rôle de commandant en chef et donner un signal au reste du monde sur les changements probables de la politique étrangère américaine s’il est élu.

Aux Etats-Unis, c’est surtout sa visite au Proche et Moyen Orient qui retient l’attention : Afghanistan, Irak, Jordanie et Israël (il rencontrera des représentants de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie). Quelques jours après avoir présenté sa vision du monde (1), Obama vient confronter ses analyses (et celles de ses conseillers) à la réalité des faits. Obama est convaincu que la Guerre d’Irak a distrait les Etats-Unis de ce qu’il appelle le « front central de la lutte contre le terrorisme » – les régions qui longent la frontière afghano-pakistanaise où Al Qaida et les Talibans sont présents – et a perverti la politique étrangère américaine, au prix de milliers de vie, de milliards de dollars et d’une dégradation de l’image des Etats-Unis dans le monde.

En Europe, la visite d’Obama sera plus confortable. Quoique… Certes, les opinions publiques occidentales sont d’ores et déjà séduites par Barack Obama. Lorsque John McCain s’était rendu en mars dernier en Europe et au Moyen Orient, sa visite avait été bien moins médiatisée. Cet enthousiasme pour Barack Obama s’explique par plusieurs raisons. La personnalité atypique du Sénateur de l’Illinois suffit à susciter l’engouement. En outre, les Européens sont impatients de savoir qui va succéder à George W. Bush, qui représente pour eux tout ce qu’ils pensent connaître des Etats-Unis : ignorance, unilatéralisme, arrogance, manque d’ouverture – caricatures souvent alimentées par la couverture médiatique de ce pays. Mais surtout, Obama le don de redonner vie au « rêve américain ». Il représente une « Autre Amérique », celle que l’on admire, qui a cette capacité à sans cesse se renouveler et à donner sa chance à chacun.

Mais même si les Européens sont déjà conquis par le phénomène Obama et plébiscitent le candidat démocrate (74% d’opinion favorable chez les Britanniques, 82 % chez les Allemands et même 84 % chez les Français (2)), Obama est loin de faire l’unanimité aux Etats-Unis. Et sa formidable popularité en Europe, si elle n’est toutefois pas un handicap, ne joue pas particulièrement en sa faveur (3).

Dès lors, qu’attendre de Barack Obama si celui-ci est élu en novembre prochain ? Les Européens risquent finalement d’être déçus par sa politique, car il ne faut pas trop compter sur un changement radical. Le prochain Président américain n’infléchira pas de manière fondamentale la politique étrangère de son pays : les intérêts américains continueront à prévaloir.

Le changement prôné par Obama risque en outre d’être minimisé par les évolutions récentes de l’administration Bush sur certains dossiers sensibles à quelques mois de la fin de son mandat. En acceptant de discuter avec les pays de l’ « Axe du mal », en négociant avec la Corée du Nord (Condoleezza Rice doit se rendre à Singapour pour y rencontrer son homologue nord-coréen) ou avec l’Iran (le numéro trois du département d’Etat américain s’est ce week-end assis à la même table des négociations que l’Iran (4)), en laissant présager une réduction des troupes en Irak en septembre prochain, George W. Bush semble modifier son approche et opter pour une politique plus pragmatique et multilatérale, telle prônée par Barack Obama. Certains de ces changements ont été imposés par les évènements récents, d’autres par la constatation (tardive) d’échec de la ligne suivie jusque là. Reste à savoir si cela va renforcer la position de Barack Obama, qui soutient que son approche de la politique étrangère est la meilleure, ou au contraire lui ôter quelques arguments phares de sa campagne.

1 http://www.nytimes.com/2008/07/14/opinion/14obama.html
2 http://pewresearch.org/pubs/900/obama-trip-abroad
3 http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/us_and_americas/us_elections/article4363044.ece
4 Même si la réunion à Genève s’est terminée sans aucun résultat probant, Téhéran refusant toujours d’abandonner son programme nucléaire.

Source : http://www.iris-france.org/Tribunes-2008-07-21.php3