Ce « second Super Tuesday » (formule due à l’équipe de campagne de John McCain) plonge le parti démocrate dans une lutte sans merci pour l’investiture. Barack Obama conserve son avance en nombre de délégués tandis qu’Hillary Clinton maintient en sursis sa candidature. En effet, mathématiquement parlant, le choix du candidat démocrate devrait désormais reposer dans les mains des super délégués qui se prononceront lors de la Convention (25-28 août).
Pourquoi Barack Obama perd son momentum (sa dynamique) lors des quatre primaires du Texas, de l’Ohio, du Vermont et du Rhode Island ?
Une campagne négative a succédé à la campagne enthousiaste et courtoise de janvier février. Si le ton de la campagne a changé, il convient de distinguer trois éléments :
1) un nouveau contexte médiatique jouant en la défaveur de Barack Obama
2) les conséquences de la politique menée par l’équipe de campagne de la sénatrice de New York pour relancer l’ex first lady dans la course à l’investiture
3) une semaine de revers personnels précédent le scrutin pour le sénateur de l’Illinois
D’abord, Barack Obama subit un retour de bâton médiatique lié à l’obamania ambiante post Super Tuesday. La fascination des médias pour le sénateur de l’Illinois est d’ailleurs criée haut et fort par ses adversaires. Le tournant s’opère suite à un sketch comique de l’émission Saturday Night Live hyper critiquée, dans lequel les acteurs parodient l’idolâtrie d’Obama par les médias. Dès lors, un nouveau regard, plus impartial, sur le sénateur de l’Illinois est porté par les journalistes.
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