mardi 25 mars 2008

Robert Kennedy et la question des droits civiques


Photographie montrant le ministre de la Justice Robert F. Kennedy s'adressant avec un mégaphone à une foule d’Afro-américains et de blancs à l'extérieur du Département de la Justice le 14 juin 1963 ; signe pour le Congrès que l'égalité raciale est une évidence. En effet, les droits des Noirs américains, établis après la guerre de Sécession, en 1866, par le 13e amendement abolissant l’esclavage et le 14e amendement donnant l’accès à la citoyenneté aux Noirs, ne sont pas respectés dans les Etats du Sud.

Elu en 1960, John F. Kennedy est personnellement favorable à la déségrégation. Lui et son frère Robert, alors ministre de la Justice, interviennent fermement en faveur des droits civiques – surtout Robert qui a convaincu son frère que ceux-ci doivent constituer une priorité du mandat présidentiel. Cependant, les lois civiques seront votées sous la présidence de Lyndon Johnson. En 1964, le Civil Rights Act interdit toutes discrimination et ségrégation dans les lieux publics ; en 1965, le Voting Rights Act suspend les clauses restrictives sur le droit de vote. Les Noirs deviennent des citoyens américains à part entière.

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